Thierry Soave
Jean-Paul Belmondo : « prendre les escaliers en marche arrière à 60 km/h, c’est juste une question d’habitude »

Depuis le lancement de Car Life, Paul Belmondo a rencontré nombre de personnalités, dans un cadre qui va bien au-delà de l’interview classique. Au moment de répéter l’exercice avec Jean-Paul Belmondo,  le schéma devait forcément être adapté. A la dimension du personnage, aux liens entre les deux, au contexte, où chacun passe d’intervieweur à interviewé. Instants très forts…

Jean-Paul Belmondo est un « client » évident pour Car Life. Passionné d’automobile, icône du cinéma français dans tous ses genres depuis plus de cinquante ans, cascadeur hors pair, amateur de belles choses, père de pilote, précurseur en matière de style (même s’il s’en défend farouchement)… Mais voilà, le lien de parenté qui l’unit au directeur de notre rédaction constituait paradoxalement un frein au projet d’entretien que je soumets à Paul depuis un an. Quel format adopter ? Finalement, nous décidâmes tout simplement d’enregistrer les conversations entre le père et son fils, en  orientant la discussion sur le thème de l’automobile et en enchaînant sur bien d’autres choses ensuite.

Itinéraires… Paul au volant, Jean-Paul en passager, installés dans une autre icône du cinéma, la Mustang, sur le tournage du film que le fils consacre à son père.

Tout à la fois intervieweur et interviewé, Paul et son père inversent volontiers les rôles. Comme dans la vraie vie d’ailleurs. L’un est devenu très vite une star du cinéma, sans jamais se départir de sa passion pour le sport et l’automobile. L’autre a choisi le sport automobile très tôt, sans jamais renoncer à démarrer une carrière de comédien… qu’il entamera la quarantaine passée. La rencontre a lieu chez Paul, où l’équipe de production de Cyril Viguier vient de terminer les dernières séquences du film consacré à Jean-Paul Belmondo, réalisé par Paul, et diffusé sur TF1 en 2015. Un événement, tant l’acteur n’éprouve que peu d’intérêt à parler de lui. Elu, en 2014, homme le plus stylé des cinquante dernières années par la revue GQ, le magazine a dû se contenter en couverture d’une photo d’archive et aucune interview de l’icône. Non qu’il n’aime pas la presse (bien au contraire, il en a toujours été un gros consommateur), mais en ce qui le concerne, comme  Paul l’avoue, « il s’en f… un peu en fait ». Je profite de cette occasion pour lui demander ce qu’il pense de Car Life que nous avons lancé avec Paul et lui tend le dernier numéro. Il le feuillette.

Jean-Paul Belmondo : C’est magnifique votre revue les enfants. Je lis avec attention tous les numéros depuis le début. Il hésite. Mais je ne le connais pas celui-là, je ne l’ai pas eu.

Thierry Soave : Heu, désolé que ne l’ayez pas eu, c’est le tout dernier numéro.

Je jette un coup d’œil à Paul…

Paul Belmondo : Oups, je pensais que je te l’avais donné, mais il vient à peine de sortir.

J.P.B. : Votre magazine, c’est très différent de ce qui existe, ça parle de tout ce que les hommes aiment, ou presque. Je me souviens de l’interview de Claude Lelouch. Vraiment, je le trouve très réussi et en plus c’est un grand succès.

Toujours beaucoup de Ferrari dans la vie de Jean-Paul Belmondo. Ici une 308 GTS. A gauche, son fidèle maquilleur Charly Koubesserian.

T.S. : Pour Paul, c’est encore une casquette supplémentaire. Après le sport automobile, le théâtre et le cinéma. Comment se fait-il que vous ne l’ayez pas poussé à devenir comédien plutôt que pilote ?

J.P.B. : Mais en fait, c’est moi qui lui ai donné le goût de l’automobile. Quand il était petit, j’avais de très belles voitures et il adorait ça. Et comme je conduisais très vite, il s’est rapidement passionné pour le pilotage. Je me souviens également que je l’avais emmené au Grand Prix de Monaco, il devait avoir neuf ou dix ans. Nous avions discuté avec Jackie Ickx avant le départ et il lui avait dit, « tu feras de la Formule 1 mon petit ». Je pense qu’il s’en souvient très bien.

P.B. : Oui, de cette anecdote, et de ta façon de conduire ! Le pilotage un peu, mais surtout la vitesse et les figures libres. Bon, on peut en parler maintenant, après toutes ces années, mais il roulait vraiment très vite sur la route. Je me souviens qu’il me faisait conduire sur ses genoux sa Maserati Ghibli. Mais le pire, c’était avec sa Mini Cooper. Avec ma sœur, il nous emmenait dans le bois de Vincennes faire d’immenses tête-à-queue au frein à main. Jusqu’au jour où la Mini avait tellement chauffé qu’elle a brulé sur place ! C’était une autre époque. Mais il conduisait bien.

T.S. : Et pour toi, le déclic pour compétition ?

P.B. : Il l’a dit, mon père adorait les belles voitures et il adorait encore plus le sport : la boxe, le foot… Voitures + sport = sport automobile. Il y a toujours eu l’esprit de compétition à la maison. Tu le sais, je jouais beaucoup au foot (ndlr, nous étions dans la même équipe il y a fort longtemps), j’ai fait un peu de boxe, mon père m’emmenait voir des combats et j’ai appris à lire avec L’Equipe. Et le déclic, en effet, c’est ce Grand Prix de Monaco en 1974. J’ai onze ans et là, les choses deviennent assez claires : je veux faire ça. D’ailleurs, je suis passé à l’acte peu de temps après puisque je conduis ma première voiture l’année suivante, une Mini Moke. J’avais douze ans.

T.S. : Et pourquoi pas le cinéma à l’époque ?

P.B. : Je sais, c’est ce que me disent les gens du milieu du spectacle aujourd’hui. Certains me reprochent d’ailleurs de faire du théâtre maintenant. Les plus sympas me voient revenir comme un membre de la famille, d’autres voient ça d’un mauvais œil. Du genre « qu’est-ce qu’il vient faire là celui-là ». Mais bon, je suis habitué, j’ai connu exactement la même chose il y a trente ans dans le milieu du sport automobile qui considérait que j’avais plutôt ma place dans le cinéma que sur les circuits ! Si ce n’est que c’est encore plus compliqué de convaincre parce qu’on est que dans le subjectif, dans l’abstrait. Mais je ne me plains surtout pas. Contrairement à ce qu’on peut penser, même si je suis né dans des bonnes conditions, on m’a toujours enseigné qu’il fallait se battre et travailler pour réussir dans la vie. Je fais du vélo depuis toujours, maintenant du triathlon, je connais le prix de l’effort. Dans la vie, un jour vous gagnez, le lendemain vous perdez. Ce que le sport vous apprend, c’est à toujours vous relever.

Dans les années 60, aux sports d’hiver avec sas fille Florence et la « James Bond Car » de l’époque, l’Aston Martin DB5. Il en aura deux, une grise et une bordeaux.

T.S. : Ça t’agace de devoir souvent te justifier ?

P.B. : Non, j’en ai pris mon parti très tôt, dès le Volant Elf, en 1982. Moi j’étais déjà content d’être là, en finale parmi les six meilleurs sur 220 concurrents. J’ai été le plus rapide sur un tour et le plus rapide sur l’ensemble des cinq tours. Mais parce que je m’appelle Belmondo, on me demande de repasser contre un des concurrents. Forcément, ça ne pouvait pas se conclure aussi simplement : le fils Belmondo qui termine premier, c’est forcément arrangé. Le Volant Elf, il a fallu que je le gagne deux fois ! C’est vrai qu’ensuite mon nom m’a servi, mais l’avantage en sport, c’est qu’il y a des arguments objectifs à avancer. A mes détracteurs, je dis, « regardez mes feuilles de temps ». Voilà, j’ai gagné en Formule Renault, j’ai gagné en Formule 3 et en Formule 1, pour ma première saison en 1992, mon coéquipier était Karl Wendlinger, champion d’Allemagne de Formule 3 devant Schumacher. Au début, il m’en mettait, mais très vite, je me suis rapproché, au point de le devancer au Grand Prix de Hongrie, en qualifs et en course où je termine neuvième.

T.S. : Tu as pu côtoyer Senna, Schumacher…

P.B. : Senna très peu. Une fois, nous étions assis côte à côte à un briefing. Il avait été sympa avec nous. Le directeur de course avait prévu je ne sais quel changement dans la procédure, sans réaliser que les petites équipes ne pourraient l’appliquer car nous n’avions pas de mulet. J’avais posé la question et lui m’avait dit très gentiment, « ne t’inquiètes pas, on va régler le problème, on fera différemment ». Mais c’est plus ma timidité à moi qui fait que je ne suis pas allé vers lui plus souvent. Avec Schumacher, c’était différent. En 1993, nous étions dans la même équipe puisque j’étais pilote d’essais chez Benetton. Je sais qu’il avait dit un truc sympa me concernant. Quelqu’un lui avait posé la fameuse question et lui avait répondu, « s’il est là, c’est qu’il le mérite ».

A Montlhéry, sur tournage de Ho ! devant le proto Matra.

Paul nous montre des photos, prises sur le tournage de Ho ! en 1968. On y voit Jean-Paul au volant du Formule 3.

T.S. : Et vous Jean-Paul, la course automobile, ça ne vous a jamais tenté ?

J.P.B. : J’avais adoré conduire cette Formule 3, mais à l’époque, avec les voitures que j’avais et les routes sans circulation, la course, c’était tous les jours ! J’ai passé mon permis en 1955 je crois, et depuis, je n’ai jamais arrêté de conduire. On apprend vite quand on aime ça. Je faisais des tête-à-queue en marche avant, puis en marche arrière, ça faisait beaucoup rire les enfants (il se marre et Paul aussi). Il y avait très peu de gendarmes, même les pilotes faisaient les cons sur la route. Je passais beaucoup de temps avec eux au Bois de Boulogne. J’étais ami avec Louis Chiron, Jean Behra, Louis Rosier, Jo Schlesser… Et j’adorais aller voir les courses. L’automobile m’a toujours fasciné. Dès que j’ai pu me payer de belles voitures, je me les suis achetées.

Il a le sourire Bébel ! Normal, quand on a la chance de conduire une rarissime Ferrari California. L’une de ses premières folies, la deuxième étant de ne pas l’avoir conservée !

P.B. : Laquelle t’a le plus marqué, la Ferrari California ?

J.P.B. : Oh, je les ai toutes aimées, j’ai eu des autos vraiment formidables. C’est vrai que les Ferrari étaient mes préférées : la California était très belle, mais la 250 GT Tour de France était aussi une merveille, même si la boîte de vitesses était vraiment très dure. L’Aston Martin DB5, je l’ai tellement aimée que j’en ai eu deux, une grise puis une bordeaux. La Dino 246, l’AC Bristol, la Lotus Elan, la Panther Lima, la Ferrari 308, la Daimler, que j’ai vendu à Maria Pacôme et dont le moteur a cassé juste après. Je me souviens qu’elle n’était pas contente. Et la Lotus Elan.

P.B. : Oui, que maman a détruite !

T.S. : Question voitures détruites, vous avez un sacré palmarès dans vos films. Comment est venue cette idée de réaliser vous-même vos cascades et de ne jamais vous faire doubler ?

J.P.B. : Je vais vous dire, j’ai toujours fait des cascades à la ville. Juste par gout, pour m’amuser. Quand j’étais petit, je montais sur les toits, je sautais de partout. Je ne sais pas pourquoi, j’adorais ça. Mais j’aimais aussi jouer la comédie. Ainsi, bien plus tard, sur le tournage de L’Homme de Rio, il y avait une cascade à faire. Et Gil Delamare (ndlr : un des pionniers de la cascade qui a notamment formé Rémy Julienne) me dit « pourquoi tu ne la ferais pas toi-même ? ». Et voilà, ça a commencé comme ça.

P.B. : En fait, on s’est rendu compte en tournant le film que la toute toute première, c’est plutôt dans Un Singe en Hiver, quand tu fais le toréador avec les voitures.

J. P.B. : Ah oui, c’est vrai, mais je n’étais pas au volant, c’étaient des pilotes, ils savaient où ils allaient !

Sa cascade préférée. Jean-Paul a insisté pour nous la publiions : la Fiat Uno dans Joyeuses Pâques à cinq mètres du sol.

T.S. : Et la plus spectaculaire ? Le Casse ?

J.P.B. : Ah non, ma préférée, c’est avec la Uno dans Joyeuses Pâques. La voiture doit être à cinq mètres du sol ! C’était solide les Fiat !

Je lui montre une série de photos de ses différents exploits au volant dans ses films. S’il ne se départit que rarement de son sourire, qui en fait un des types les plus sympas du monde, cette fois, il a l’œil qui brille de mille feux en découvrant successivement la Mustang du Marginal, la Fiat Ritmo dans Flic ou Voyou, lancée à pleine vitesse dans des escaliers… en marche arrière, l’interminable poursuite avec Omar Sharif (doublé, lui) dans Le Casse… Et encore, nous sommes-nous limités aux actions en voiture, la liste s’allongeant si l’on ajoute l’aérien (debout sur l’aile d’un avion en plein vol, agrippé à l’échelle de corde d’un hélico, etc., etc.) ou le marin. Avec Paul, nous lui faisons part de notre étonnement dans sa capacité à réaliser autant de figures sans véritable formation.

En vacances dans la petite Lotus Elan. Au volant, la première épouse de Jean-Paul, Elodie Constant, et les deux sœurs de Paul, Patricia et Florence.

J.P.B. : Vous savez, prendre les escaliers en marche arrière à 60 km/h, c’est juste une question d’habitude. Je l’ai fait aussi dans Le Marginal. Ah, La Mustang, ça aussi, un souvenir formidable. On se tapait avec les autres voitures et je finissais en mettant une cabane en l’air. Vous savez, c’était très amusant les cascades, d’ailleurs, je m’amusais tous le temps !

T.S. : Comment ça se passait avec les assureurs ?

J.P.B. : C’est simple, lorsque j’ai fait la cascade sur le métro dans Peur sur la ville, j’ai dit « l’important est de ne pas tomber ». Là aussi, ça c’était fait « comme ça », j’avais dit à Verneuil, « tiens, ce serait marrant si je rentrais dans le métro par le toit… ».

T.S. : Vous voulez dire que les assureurs n’étaient pas au courant ?

J.P.B. : (il se marre) Non… Tant que tout se passe bien, tout le monde est content. Les metteurs en scène adoraient ça. Mais vous savez, je n’ai jamais fait arrêté un tournage pour un accident. Pourtant, j’en ai eu. Le plus sérieux, ça été dans Le magnifique. Je dois sauter d’une voiture et on dit à Jacqueline Bisset qui est au volant, « voilà, tu te cales à 50 km/h ». On met tout en place, on installe et on cache les cartons dans lesquels je dois sauter et c’est parti. Un détail que tout le monde avait oublié, le compteur de la voiture était en miles… donc environ 80 km/h. Tout l’enchaînement était décalé, plus la vitesse. Je me suis cassé la cheville, ce qui explique les béquilles dans le film !

La très étonnante et très rare Daimler Dart. Le très jeune Jean-Paul au volant et, assis derrière, Maurice Auzel, champion de France de boxe, avant de faire carrière dans le cinéma.

T.S. : Et la peur du danger, vous la ressentiez pour Paul lorsqu’il courait ?

J.P.B. : Ah, ça oui. Il y avait bien plus de risques à l’époque qu’aujourd’hui. Oui, j’avais peur. Je me souviens de ses victoires, c’était un très bon pilote.

T.S. : Vous êtes déjà monté à côté de lui en circuit ?

J.P.B. : Oh, c’est terrible ! Là aussi, j’ai eu très peur, mais pour moi ! Oui, ça va très très vite.

La discussion glisse vers le sport automobile et je lui parle d’une anecdote invraisemblable qu’Alain Prost nous a raconté récemment. Paul raconte.

P.B. : Nous étions au Castellet pour des essais. A un moment, Alain vient me voir et me dit : « on ne roule pas cet après-midi, je vais déjeuner sur mon bateau qui est à Bandol, tu viens avec nous ? ». Ce à quoi je réponds, impossible, je rejoins mon père qui est en tournage à la Ciotat. Alain part au port pour récupérer son bateau et là, la personne en charge du gardiennage lui dit très embarrassée que son bateau n’est pas là et se confond en réponses évasives. Tu connais Alain qui entre dans une colère noire, qui menace de porter plainte, etc. Finalement, il récupère son bateau le soir, pas très propre, avec notamment des nombreuses de traces de pas, toutes au même endroit, comme si une même personne avait sauté plusieurs fois, juste au centre du bateau. Quelques mois plus tard, il regarde tranquillement le film Le Marginal et dans une des scènes, reconnaît son bateau : Belmondo sautait dessus depuis un hélicoptère ! Evidemment, la scène avait été refaite plusieurs fois et réglée au millimètre, ceci expliquant les traces de pas, toujours au même endroit ! Le bateau avait été loué à la production du film par la personne du port, sans que Prost n’ai été informé. Quel scandale.

Des voitures, toujours des voitures, même dans la maison. On reconnait à droite Pierre Vernier, très souvent partenaire à l’écran.

Hilare, Jean-Paul, qui découvre l’histoire, pondère :

J.P.B. : Ça aurait pu être pire, dans Joyeuses Pâques, je traverse une île avec le bateau !

T.S. : On a parfois l’impression que vous êtes plus passionné de sport que de cinéma.

J.P.B. : Non, à égalité, si ce n’est que j’ai commencé le sport avant… et continué le cinéma plus longtemps, forcément ! Déjà, tout petit j’organisais des combats de boxe à l’école. Ensuite le foot, où j’étais gardien de but. Je suis un supporter du PSG depuis toujours, j’étais actionnaire à la création du club 1973 avec Daniel Hechter.

Façon Danny Wilde avec la Dino 246 GT. Où l’on découvre que le petit Paul lisait Lucky Luke (oui, c’est bien lui à gauche) et qu’avec sa sœur Florence, ils partageaient le même siège passager, la Dino étant une deux places.

P.B. : A propos de Daniel Hechter, on parle beaucoup de mode dans Car Life. Tu t’y intéresses ?

J.P.B. : Non.

P.B. : (rires) Pourtant, tu as lancé la mode des flics en blouson dans les années 70. Avant, ils étaient tous en costume, ils sont passés à la panoplie blouson-jean-baskets en voyant tes films.

J.P.B. : Ah oui, c’est vrai. Les Américains le faisaient déjà, mais en France, en effet, jamais un flic n’aurait osé s’habiller de cette façon à cette époque. Mais bon, moi je n’appelle pas ça de la mode, juste mes gouts.

Tout Jean-Paul Belmondo résumé dans cette phrase. L’homme qui n’a pas bien mesuré qu’il était Jean-Paul Belmondo. Et c’est cette modestie, cette cool attitude non feinte, ce naturel désarmant qui doit expliquer pourquoi il est aimé depuis toujours par autant de générations et admiré par autant de comédiens et metteurs en scène. Ça valait la peine d’attendre.

Jean-Paul Belmondo en pleine lecture de Car Life. On a les lecteurs qu’on mérite n’est-ce pas !



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