Car Life
Années 70 [épisode 15]… côté image

Les années transgression

Le cinéma des années soixante-dix cède à tous les genres. Science-fiction, mais aussi pornographique, érotique et d’horreur. Dans les films traditionnels, le sexe s’invite volontiers et constitue souvent un argument commercial.

Ce qu’il en reste :

Le film d’horreur est revenu à la mode, mais ne fait plus autant recette qu’à cette époque. La pornographie a migré sur le web, échappant à tous contrôle. Une bombe à retardement dont on ne mesure pas encore les effets sur la jeune population, confrontée sans aucun filtre à des images nocives. Le genre science-fiction perdure grâce à Star Wars… héritage direct des années soixante-dix.

Elevé au rang de chef-d’œuvre par les plus snobs des cinéphiles, Le Dernier Tango à Paris de Bertolucci, n’est qu’une succession de scènes, soit de sexe, soit incompréhensibles. Maria Schneider, l’actrice principale ne s’est jamais remise des séquences de viol, certes simulées, mais dont elle n’avait pas été informée dans le script. Inimaginable aujourd’hui
Orange Mécanique, de Stanley Kubrick, dépeint assez bien la vision futuriste que l’on pouvait imaginer des travers de notre société. Assez visionnaire avec le recul.
Film érotique du siècle, Emmanuelle est en réalité un nanar absolu, qui ne doit sa notoriété qu’aux différentes provocations de certaines scènes.
Le magazine de l’homme moderne. Lui se voulait le pendant de Play Boy en France et y parvenait fort bien. Avant de se perdre complètement dans les décennies suivantes.



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