Les années tourisme
Le transport aérien, autrefois réservé à une élite, est en pleine expansion. Le tourisme devient une industrie et tout le monde rêve d’évasion sous les tropiques. La montagne n’échappe pas au phénomène et les promoteurs s’acharnent à reproduire en altitude les mêmes horreurs architecturales qu’à la ville.
Ce qu’il en reste :
S’il faut se féliciter de la démocratisation du tourisme, désormais accessible au plus grand nombre grâce à des tarifs aériens au plus bas, les effets sur la nature, les paysages et même certaines villes (pauvre Venise…) sont assez désastreux. Dans les stations de ski, le mal est fait : les immondes cages à lapins construites dans ces années-là ne vont pas disparaître. A Venise, les embouteillages de piétons encombrent 365 jours par an les ruelles longées de boutiques de souvenirs fabriqués en Chine pour des tourismes déversés par milliers, des bateaux de croisières en escale pour quelques heures.