Vous pensez tout connaître de l’automobile, ses grandes histoires, ses petites, ses anecdotes, ses drames et ses joies ?.. Voici 200 questions pour vous tester sur la plage ou ailleurs, et dont les réponses se trouvent plus dans votre collection de Car Life que sur Wikipédia.
Chapitre 10 : « tu te prends pour Fangio ? »
Le maître argentin est devenu un nom commun. Et nombres de bizarreries ont rempli sa carrière, au-delà de ses cinq titres de champion du monde.
143. L’actrice française Marthe Mercadier, compagne éphémère de Fangio, révéla la façon de conduire du grand maître sur la route.
A. « Il roulait comme une limace »
B. « Il se prenait pour Fangio et roulait comme s’il était seul sur la route en utilisant les trajectoires course »
C. « Il ne connaissait aucun panneau et faisait n’importe quoi »
D. « Je ne pensais pas qu’on pouvait rouler aussi vite »
144. En 1958 se tient le Grand Prix de Formule 1 de Cuba. A quelques heures du départ, personne ne trouve le champion du monde en titre, Juan-Manuel Fangio.
A. Il est coincé dans l’ascenseur de son hôtel
B. Il s’est perdu en chemin, le maître argentin n’ayant aucun sens de l’orientation
C. Il ne retrouve pas son casque fétiche et, superstitieux, se cache car il ne veut pas prendre le départ avec un autre
D. Il a été enlevé par les Castristes qui réclament une rançon pour le libérer avant le départ de la course
145. Le premier constructeur à avoir engagé Fangio comme pilote officiel fut une marque de voiture française :
A. Renault
B. Simca
C. Citroën
D. Talbot
146. Le surnom de Fangio était :
A. Le chauve, parce qu’il perdait ses cheveux très jeune
B. Le crabe, parce que sa voiture était toujours en travers
C. Le tordu, parce qu’il marchait en biais
D. Le fluet, à cause de sa voix
147. Stirling Moss, fidèle coéquipier de Fangio a cumulé de nombreux records en Formule 1, sans jamais avoir été champion du monde
A. Il a gagné plus de grands prix que son coéquipier et rival de l’époque, Fangio, qui, lui, remporta cinq titres
B. Il a été cinq fois vice-champion du monde derrière Fangio
C. Il a été champion du monde en 1957 devant Fangio, mais déclassé sur tapis vert deux heures après l’arrivée de la dernière course
D. Il a gagné plus de grands prix que 17 pilotes qui ont été champions du monde
148. En 1956, Fangio devient champion du monde pour la quatrième fois. Pas son plus beau titre. Abandonnant lors de la dernière course à Monza, il risque de se faire dépasser au classement par son coéquipier, Peter Collins alors troisième, à qui une victoire suffit. Mais contre toute attente…
A. … l’Anglais s’arrête au stand et cède sa voiture à Fangio qui accepte volontiers et devient champion du monde
B. … l’Anglais passe deuxième, s’apprête à attaquer le leader, bien moins rapide, mais Enzo Ferrari lui-même lui intime l’ordre de lever le pied et de laisser le titre à Fangio, contractuellement premier pilote
C. … l’Anglais est passé en tête, mais au moment du changement de pneus, ses mécaniciens ralentissent volontairement l’opération sur ordre d’Enzo Ferrari lui-même, pour permettre à Fangio de remporter le titre
D. … l’Anglais est passé en tête, mais la foule envahit la piste à 10 tours de la fin, empêchant l’épreuve de se terminer. Après d’interminables discussions, seulement la moitié des points sera attribuée pour cette course. Suffisant pour que Fangio conserve son titre.