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Années 70 [épisode 14]… côté son

Les années "variétés"

Ah, la variété... Le phénomène touche tous les pays, pas seulement la France. C’est l’époque où le concours de l’Eurovision capte des dizaines de millions de téléspectateurs, des show télévisés du samedi soir sur la première chaîne et des tubes qui ne vivent que quelques semaines. Avant que la nostalgie les ressuscite quelques décennies plus tard.

Ce qu’il en reste :

Les variétés est un terme un peu fourre-tout, pour qualifier la musique à succès n’appartenant à aucun genre. Cette définition perdure plus que jamais, notamment grâce aux émissions de télé-réalité musicales dans lesquelles les candidats se contentent de reprendre les grands classiques, et également le karaoké, en soirée ou à la télévision.

Couple à la ville dans les années soixante, Claude François et France Gall, blonds, lisses et beaux représentent le parfait stéréotype pour réussir dans la chanson à cette époque. Comme Mike Brandt, Dave, Karen Sheryl, Patrick Juvet et quelques d’autres.
Abba élèvera le genre variétés au rang de succès mondial, avec des records de vente de disques jamais battus depuis.
A cette époque, les artistes bankable -comme on ne le disait pas encore- disposaient d’un répertoire de chansons infinis. Jusqu’à 700 titres différents pour Dalida, l’une des supers-stars du moment.
Le sympathique Carlos aura vendu beaucoup de disques, avec des tubes ô combien rempli de sens (Big Bisou, Tout nu, tout bronzé ou Le Tirelipimpon), mais aura globalement moins élevé la jeunesse vers le haut que sa mère, Françoise Dolto.

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