Il eut été logique que les années les plus polluantes de l’histoire soient également celles des grandes décisions pour l’écologie. En réalité, rien ne sera mis en œuvre pour préserver l’environnement dans cette décennie, mais la prise de conscience écologique est bien née à ce moment-là.
Ce qu’il en reste :
Après quelques belles percées à la fin du siècle dernier, les partis écologistes vont sombrer progressivement dans les profondeurs des résultats dans les urnes. A juste titre, les électeurs considèrent que la défense de l’environnement ne doit pas être confiée à quelques hurluberlus, mais à l’ensemble de la classe politique, quel que soit son bord. Assurément la bonne méthode, dont les effets sont souvent jugés trop lents, mais l’on ne parle pas assez de tout les avancées mises en œuvre en la matière depuis plus de trente ans.
En 1971, une joyeuse bande d’écolos de la première heure, mais aussi animé par des convictions pacifistes, créent Greenpeace, ONG avant l’heure, dont l’ambition est de sauver la planète. Louable intention, défendue par cette organisation aux méthodes pas toujours compréhensibles ou acceptables.La plus terrible marée noire de l’histoire sur les côtes bretonnes. En 1978, l’Amoco Cadiz, qui n’a rien d’un bateau poubelle (même presque flambant neuf, construit seulement quatre ans plus tôt) coule et déverse ses 220 000 tonnes de pétrole sur 400 km de côtes.Premier candidat écologiste à une élection présidentielle, René Dumont, ici devant la centrale de Fessenheim (déjà !), sera crédité de 1,32% des votes au suffrage de 1974. Mais le mouvement est en marche.Volvo a construit son image sur la sécurité, particulièrement dans ces années soixante-dix avec la série des 240…. et a failli disparaître pour cette même raison quelques années plus tard. Mais la 240 s’est distinguée en devenant la première voiture de l’histoire à inaugurer un pot catalytique dans sa version américaine en 1976.
